
« La Dame à la Licorne » est le titre moderne attribué à une série de six tapisseries anonymes, tissées avec de la laine et de la soie en Flandres et inspirées par des desseins provenant de Paris aux alentours de l’an 1500. L’ensemble, exposé au Musée de Cluny à Paris, est souvent considéré comme l’une des œuvres les plus grandioses du Moyen Age en Europe.
Cinq de ces tapisseries sont interprétées comme représentant les cinq sens – le gout, l’ouïe, la vue, l’odorat et le toucher. La sixième montre les mots “(À) Mon Seul Désir“. Le sens de ces mots reste obscur, mais il a été interprété comme symbole de l’amour ou de la compassion.
Le parfum MON SEUL DÉSIR est l’interprétation de ce conte magique, où le désir symbolise le sixième sens. L’élégance de cette composition est poussée à l’extrême, afin d’exposer une attraction fatale et une fascination absolue… ; un concert d’accords enveloppants vibre avec des sensations inouïs, ainsi réveillant un sentiment nouveau, indescriptible, brulant de désir…
Le modèle, anonyme, est couvert de mystère… Le portrait peut être celui de Beatrice d’Este, épouse de Ludovico Sforza. Néanmoins, la plupart des critiques et des spécialistes soutiennent que la belle femme qui pose est, sans doute, Lucrezia Crivelli, la maîtresse de Ludovico.
La féminité absolue se reflète dans cette séductrice composition – ainsi que toutes les émotions l’évoquant : l’attraction, la fantaisie, le charme, le désir, la tension, l’attention, l’excitation, la chaleur, la grâce, la séduction, la passion, l’interdit, la peur, l’inatteignable, l’exaltation… La parfaite représentation du contraste entre son attitude apparemment rigide, presque sévère, froide et la passion, la ferveur, la chaleur et la tendresse extrême, cachées derrière son regard chargé d’émotions contenues…
La sculpture « Fugit Amor » est, sans conteste, l’une des plus belles œuvres de Rodin : les deux corps étirés et en tension se combinent et se fusionnent en un mouvement extrêmement fluide. Ce regroupement de deux figures, présent par deux fois sur La Porte de l’Enfer, a été inspiré par le seconde Cercle de l’Enfer de Dante où il décrit la déambulation éternelle du couple lié par le péché de leur amour interdit – et, auquel, Rodin ajoute, de façon brillante, un thème baudelairien.
FUGIT AMOR, le parfum, est une belle représentation du contraste entre l’aspect brut, épais et puissant du bloc de marbre et la transparence, l’aspect fragile et délicat, ainsi que la finesse, révélés une fois la pierre travaillée. Le départ explosive doté d’une facette cristalline, froide, presque de glace, évoque la transparence et la finesse du marbre. Le cœur, se réchauffant graduellement, rappelle les émotions non-contenues nourrissant la flamme d’un amour interdit…
Portant le nom de la Déesse Sumérienne des Jardins ou des Plantes, Nin-Shar est inspiré par Babylone et ses magnifiques Jardins Suspendus. Construits par Nebuchadnezzar II, le régent qui a donné à Babylone sa période de grandeur, les fameux jardins ont été conçus, selon la légende, pour sa belle femme Amytis, en souvenir de ses terres natales.
Malgré son niveau de civilisation et de culture pour l’époque, Babylone a toujours gardé des traits sévères, presque barbaresques, sa puissante société étant construite par des conquêts, des expansions, des larmes et du sang et dirigée par des puissants guerriers.
“Néa” était le nom d’un splendide édifice dans la proximité du palace impérial, « Nea Iglesia », construit par Basil Ier en tant que symbole tangible de cette ère de renouvèlement, de renaissance à l’Epoque d’Or de l’Empire Byzantin. Byzance, à cette période, se trouve à l’apogée de sa grandeur, véritable centre économique, culturel et religieux, impressionnant le reste du monde par sa richesse, sa culture et la qualité de vie, véritable douceur de vivre.
Pokhara, Népal, camp de base au pied des majestueux Himalaya…
Se préparer pour un de plus beaux parcours au monde, traversant des endroits magiques pour entamer une ascension vers les augustes Annapurna…
Plus qu’un simple voyage, une véritable quête de soi, à la recherche des mystères de la vie, de la sérénité, du bonheur absolu aux Sommets des Dieux…
Des journées de marche dans des paysages uniques au monde, des moments inoubliables, des traversées de passes mythiques à des altitudes qui font tourner la tête, une envie de plus en plus forte de puiser dans des ressources insoupçonnées tout en se dépassant soi-même, le tout dans le but ultime de s’incliner devant la beauté et la grandeur de ce véritable sanctuaire…
Après une dernière ascension éprouvante, surtout sous une pluie très dense et froide, rien de mieux qu’une soirée chargée en émotions et en rencontres extraordinaires dans un cadre digne de Twin Peaks… Un moment inoubliable, inégalable, figée à toujours dans nos mémoires et dans le temps…
Il fait encore nuit, mais le petit matin nous réserve une magnifique surprise, dévoilant le miracle produit dans la nuit… Tout a été repeint en blanc immaculé, le paysage est irréel !
Et soudain, comme par magie, les sommets s’illuminent un à un autour de nous…
Etre là, au milieu de ces montagnes immenses, à plusieurs jours de marche, loin et à l’abri de l’agitation éternelle de notre vie quotidienne, c’est un moment extraordinaire…
Nous nous avançons dans cet écrin de blanc pur, réchauffés par le soleil qui brille maintenant de toute sa force, transformant le tout dans une mer de diamants qui scintillent, tous nos sens saturés de tant de beauté…
Nous restons longtemps dans ce havre de paix et de magie, ce paradis qui traverse les siècles, offrant son calme et sa beauté à tant d’hommes et de cultures qui ont emprunté ce « Stairway to Heaven » avant nous et qui suivront… C’est un moment sublime, se sentir aussi proches des cieux et réaliser simplement que tout est possible, qu’aucune limite ne peut être franchie…
Une ville Impériale au pied des somptueuses et majestueuses montagnes de l’Atlas… quelle meilleure destination pour célébrer une mémorable lune de miel?
Sous un puissant soleil, entourés par le murmure et l’animation de ses joyeux habitants, nous nous laissons portés par une multitude de petites rues tortueuses et fascinantes, qui nous amènent au Cœur de la mystérieuse « Ville Rouge ». Et là, soudainement, tout s’arrête, tout devient silencieux… Un silence d’un autre monde, annonçant notre arrivée dans ce sanctuaire, à l’abri de l’agitation environnante. Comme par magie, une magnifique porte s’ouvre devant nous : splendide, impressionnante, imposante, mais si accueillante…
Emus, fascinés, nous entrons dans ce temple de la beauté, afin de découvrir le splendide Riad et son superbe jardin, caché et protégé par les majestueux murs rouges de la vieille Medina. Est-ce réel ? Sommes-nous au Paradis ? Enchantés, fascinés, nous nous avançons au cœur de ce véritable joyaux, où le parfum narcotique des orangers en fleur, qui embaument l’air et l’esprit, nous hypnotise… On ne peut plus s’échapper… Nous sommes maintenant prisonniers de cette majestueuse Oasis, captifs et conquis à jamais par ces lieux magiques, notre propre « Paradis Rouge », véritable source de paix et de sérénité.
Aqua Sextius. Sextius, le Consul romain de la « Provincia », qui fonda notre Aix-en-Provence. La ville aux 100 fontaines, ville de nos racines où le temps s’écoule au rythme de ses eaux si légendaires …
Comment ne pas succomber à la beauté de cette ville, en cette splendide fin d’après-midi : cette température idéale après une chaude journée d’été, cette petite place bordée de magnifiques façades en pierre ocre si caractéristique, que le soleil vient caresser comme pour sublimer le vert presque irréel de la fontaine qui trône en son centre …
Entourés de nos amis réunis pour célébrer notre amour et notre union, nous savourons cet instant de quiétude, de partage et de parfait bien-être. Seul le bruit des glaçons dans les verres et quelques éclats de rire viennent ponctuer le doux bruit de l’eau qui s’écoule paisiblement dans la vasque sculptée et le tintement des feuilles des platanes centenaires qui nous entourent et qui semblent veiller à notre bonheur … La brise légère fait ressortir des enivrantes senteurs méditerranéennes des pinèdes environnantes ou peut-être amenées des hauteurs de la belle Sainte-Victoire, aérienne pyramide rocheuse, si proche elle aussi …
C’est bien Elle….Elle, Venise, qui se révèle à nos premiers regards avides comme le décor sans limite d’un théâtre de rêve. Hautes et claires façades surgissent nues de l’eau sombre du Grand Canal, à peine voilées de brumes matinales, nues mais déjà parées de la dentelle de marbre de leurs baies. Les trois coups annonciateurs du bal vont bientôt retentir ; les convives costumés animeront la salle et les balcons de leurs brocarts et soies multicolores.
Le jour l’emportera-t-il enfin sur la nuit ? Dans la pénombre, lacis tortueux de ruelles, de canaux enjambés par des ponts. Main dans la main. Ivres d’amour. Ivres d’avoir si longtemps dansé. Nous déambulons dans ces labyrinthes chargés d’histoire, pour tenter de retrouver nos esprits après cette nuit féérique : les longs couloirs du magnifique palazzo que nous venons de quitter, ses salles de bal richement décorées, si belles sous les feux de leurs gigantesques lustres suspendus.
L’aube commence à s’étendre sur la Sérénissime, la bien nommée. Les riches et lourdes senteurs des meubles anciens en bois précieux, cirés et polis par les siècles, des chaises capitonnées de cuir, viennent se combiner maintenant aux douces senteurs qui émanent des jardins que nous croisons, de l’humidité des vieilles pierres et de cette odeur délicieusement piquante de la lagune qui nous suit et nous enveloppe… Nous déambulons au hasard.
Rêve ou réalité ? Peu importe… Ici nous sommes en harmonie parfaite, nous nous sentons libres, libres de nous aimer, libres de goûter à l’unisson le même bonheur…libres d’apprécier l’instant… Chacun de nos gestes, aussi simples soient-ils, ont mêmes paroles.
Paris. Une fin de matinée. Tendresse du soleil et transparence de l’air. Saint-Germain. La rumeur des conversations flotte au-dessus de la terrasse du café. Assise à sa table, ses yeux se perdent d’un passant à l’autre… mais voilà qu’ils se figent. A qui appartient cette virile silhouette, élégante et désinvolte, qui traverse le boulevard devant elle ? Leurs yeux se rencontrent… C’est intense, magnétique… Il s’approche, leurs regards toujours enlacés… Un moment d’inattention, la marche du trottoir manquée… Un faux pas qu’il transforme rapidement en une révérence gracieuse, accompagnée de ce charmant sourire… un peu embarrassé, un peu amusé… Le tout ne dure qu’une seconde, le bel inconnu s’éloigne…
Son sillage laisse un grand vide derrière lui, et ce vide, songeuse, elle l’emplit déjà de folles et fascinantes senteurs inspirés de l’image du bel homme… Fusion d’arômes à la fois subtils mais présents, atypiques mais presque reconnaissables, un mélange doux mais viril à la fois, d’une ambiguïté totale et pourtant d’une simplicité insolite : l’essence même de la passion naissante.
Une brise fraîche et délicate ramène à la réalité, remplissant l’air d’une fragrance séduisante qui s’accorde parfaitement aux senteurs printanières qui entourent la terrasse… Elle se détourne enfin de ce lointain trottoir où la silhouette a échappé à l’insistance de son regard…
Alors, soudain, les mêmes effluves de rêve viennent embaumer l’air, mais bien réelles cette fois. Le bel inconnu est revenu sur ses pas, bien réel lui aussi, il plonge son regard dans le sien, il se dirige droit sur elle.
“Lord des Oiseau” connu pour avoir accompagné Vishnu et Krishna dans leur lutte contre le mal, GARUDA est une figure très importante fréquemment représentée dans les religions Hindou et Bouddhiste.
Le magnifique temple d’Angkor est aujourd’hui “pétrifié” dans la jungle qui a envahi chaque petite pierre et brique. Les ruines étonnantes par leur taille, la profusion des vastes temples et la richesse qui les caractérise sont des témoins vivants de la puissance et de la force de la civilisation Khmer.
Un grand nombre de Garuda décorent les temples d’Angkor, la plus impressionnante représentation se trouvant dans une des galléries du temple d’Angkor Vat, ses bas-reliefs étant sculptés avec des douzaines de représentations de la divinité. Au coucher du soleil, les rayons dorés inondent la galerie, plongeant le tout dans une mer d’or…
Elle est de retour ! Je la devine au claquement de ses talons, derrière moi, sur la légendaire Lexington Avenue… Je me retourne, c’est bien elle, sa démarche résolue, sa haute silhouette plus évidente que jamais… Eblouissement des yeux, émoi du cœur.
Une aura de mystère accompagne cette apparition d’une légèreté presque immatérielle, son pas d’une telle aisance qu’il semble ne pas toucher le sol. Une divinité descendue d’un autre monde ? Une sculpture animée sortie du ciseau de quel génie ? L’image d’un rêve muet, ne serait-ce la régulière percussion de ses hauts talons…
En hommage spontané, la foule s’écarte et se fige à son passage… Des têtes tournent… En a-t-elle seulement conscience ? Rien ne l’indique. Son œil semble ignorer les passants, son expression est sereine, son regard doux mais déterminé, peut-être l’ombre d’un sourire qui flotte sur ses lèvres? Royale, superbe, son image s’éloigne, disparaît, mais dans son sillage sidéral elle a laissé une trace… La trace d’un parfum discret mais qui s’impose à tous, ce parfum si rare qui flotte, nostalgique, comme un souvenir du Paradis Perdu.
Rêve ou réalité ? Enthousiasme ou désespoir ? Elle n’a fait que passer. Le dessin de sa silhouette et le claquement de ses talons ont disparu… Mais j’ai foi dans son retour, je sais qu’un prochain jour son élégance aérienne traversera de nouveau cette même avenue. Son image s’est évanouie, mais elle m’a offert au passage le plus attachant des souvenirs : son parfum.